Urgent .Un élan de solidarité en faveur du collège St Joseph d’Ékouk. « Nos jeunes sont dans l’affliction »

Sud Télégramme le 16/03/2022 – Après que les bâtiments du Collège Saint Joseph d’Ékouk aient été détruits par les intempéries qui ont frappé la localité la semaine dernière, un Abbé lance un appel à l’aide pour la sauvegarde du seul établissement secondaire de la région.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours à Libreville et ses environs n’ont pas épargné le village d’Ékouk (PK118). Trois salles de classes du Collège Saint Joseph d’Ékouk et une bonne partie de l’Internat ont considérablement été endommagés par les intempéries qui ont frappé le village entraînant de facto l’arrêt des cours.
« Nos jeunes sont vraiment dans l’affliction car nous approchions de la période des compositions » a déploré l’Abbé Louis Samuel Ratanga Atoz, directeur dudit collège qui espère voir l’établissement être restauré le plus vite possible « ne serait-ce que pour achever l’année ». Malheureusement, la caisse du collège ne permet pas d’entreprendre des réparations de cet envergure. « et on ne sait pas comment, ni par quel bout entamer la reconstruction du collège » a-t-il regretté.
Un appel à la solidarité a donc été lancé pour la reconstruction du collège St Joseph d’Ékouk et sauver ainsi les 74 apprenants d’une année blanche. Une cagnotte a donc été mise en place pour aider à la restauration du seul établissement secondaire de la région. Toutes les informations y relatives sont disponibles sur la page Facebook du collège.
Fondé il y a trois ans par les Abbés Alain Claude et Louis Samuel, deux jeunes prêtres de l’archidiocèse de Libreville, le collège Saint Joseph d’Ékouk s’est donné pour défi d’offrir une chance de bénéficier d’une formation académique intégrale aux jeunes de la localité d’Ékouk et des environs. Des jeunes qui, sur plus de 100 km, n’ont aucun collège ou lycée. L’ouvrage est entretenu par les deux Abbés avec le concours de leur communauté paroissiale et des donations.
Pourtant cette belle œuvre pourrait peut-être s’arrêter là. Car si les deux hommes d’église ont pu ainsi scolariser de nombreux jeunes dans l’enseignement général, des jeunes filles et des jeunes garçons et en accueillir d’autres en internat, la destruction de cet établissement pourrait bien réduire tous ces efforts à néant si rien n’est fait.