Sorties écoles : ils exigent d’être pris en compte dès la fin de ce mois
Les enseignants sortants de l’ENS ; de l’ENSET ; de l’ENIL et l’INJS, estimant subir un traitement injuste, sont montés au créneau ce mercredi 2 novembre pour exiger la régularisation de leurs situations administratives dès le 25 de ce mois.
Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, à travers un point de presse tenu ce jour, les enseignants stagiaires des promotions susmentionnés ont tenu à dénoncer « les injustices » qu’ils subissent.
Une situation qui susciter chez une très grande majorité d’entre eux « un sentiment de colère, de dépit, d’impuissance, de désenchantement, de révolte et d’injustice » qui, laissent-ils entendre, justifie leur sortie aujourd’hui. Mais quel est le problème au juste ?
Ils réclament la régularisation, dans les meilleurs délais, de leurs situations administratives. En effet, dans la grande majorité, ces enseignants sont toujours en attente de postes budgétaires, d’affectation et de textes d’intégration, dont certains depuis 7 ans.
En fait, seules les promotions allant de 2015 à 2018 ont pu percevoir leurs salaires, mais ils courent toujours après leurs textes d’intégration et de titularisation.
Si ceux sortis de l’ENS en 2019 et 2020 ont pu se voir affectés, ils demeurent jusqu’à ce jour sans salaires. Quant à ceux de 2021, ils attendent toujours à la maison, tout comme ceux des promotions 2019 et 2020 de l’INJS.
Pis, les lauréats INJS, qui ont obtenu des matricules mais sans effet solde, sont également assis à la maison depuis leur sortie d’école en décembre 2019.
Pendant ce temps, les parents d’élèves via leur association, s’alarme du manque d’enseignants dans les salles de classes.
Ayant donc épuisé toutes les voies de recours à leur disposition, ils réclament donc « les affectations des promotions 2021 de l’ENS, 2020 et 2019 de l’INJS suivie de leur mise en solde effective pour le compte du 25 novembre 2022 d’une part », la mise en solde des promotions 2020-2019 de l’ENS, y compris celle « des oubliés des promotions 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 ENS-ENSET-INJS-ENI ».
Ils sollicitent aussi « la mise à disposition des textes d’intégration et de titularisation aux promotions 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’ENS, de l’ENSET, de l’INJS de l’ENI d’autre part ».
Par ailleurs, rappelant avoir été formés pour servir le pays, les enseignants stagiaires ont tenu à souligner que leur point de presse n’a aucunement un caractère politique, « nous revendiquons uniquement nos droits » ont-ils conclu.
