Gabon/Lutte contre les cancers féminins. L’UFPDG sur le terrain de la sensibilisation.

Les femmes du PDG, parti au pouvoir au Gabon, se sont mobilisées autour du concept Octobre rose en sensibilisant et en encourageant leurs congénères au dépistage des cancers féminins. Car, dit-on souvent dans les milieux médicaux, plus tôt on est dépisté, mieux ça vaut.
Le mois d’octobre au Gabon est depuis quelques temps déjà fortement consacré à la lutte contre les cancers féminins. C’est dans ce cadre que l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG) a tenu, le week-end écoulé, à sensibiliser la gente féminine sur ce fléau qui a causé la mort de 685 mille femmes à travers le monde rien qu’en 2020.
Avec en tête de file Désiré Singatadi Matha, l’épouse de l’actuel ministre de l’Intérieur, ou encore Chantal Abedang Mebaley Fundi, la branche féminine du parti majoritaire au Gabon a encouragé les femmes à se faire dépister pendant ce mois d’octobre, le dépistage précoce étant pour l’heure la seule issue à cette pathologie.
Il faut dire que les cancers féminins frappent toutes les couches sociales de la population, même si en Afrique subsaharienne le défaut de chiffres exactes empêchent l’élaboration de politiques de riposte efficaces. Les malades préférant le plus souvent recourir à des traitements « à l’indigénat » loin des circuits de soins conventionnels, preuve que le mal est encore très mal cerné chez les masses.
Des médecins ont d’ailleurs été invités pour la circonstance, afin d’apporter plus amples explications aux femmes, notamment sur les risques d’un dépistage tardif. Une campagne rendu solennelle par la présence du Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé et de Franck Nguema, son collègue aux Sports et à la Jeunesse.
Si, selon l’OMS, les cancers représentent à ce jour la cinquième cause de décès à travers le monde, chez les femmes les cancers du sein et du col de l’utérus se classent premier en termes d’incidence et de mortalité dans la plupart des pays du monde. L’objectif de telles opération est donc de réduire considérablement cette mortalité en intervenant sur la prévention.
Par Joyce Okourou