Eaux et Forêts : la sécurité rapprochée de Lee White brutalise des grévistes


Alors qu’ils tenaient un piquet de grève ce matin à l’esplanade de leur ministère, les agents des Eaux et Forêts vont se voir brutaliser par la garde rapprochée de Lee White, leur ministre de tutelle.

C’est une scène surréaliste qui s’est produite ce mardi 28 mars au ministère des Eaux et Forêts. Les agents de sécurité du ministre ont, sans autres formes de procès, perpétré des actes de violences physiques sur des grévistes qui manifestaient pacifiquement dans l’enceinte de leur administration.
En fait, les agents qui observaient un piquet de grève, avaient investi le portail dudit département, obstruant donc le passage au gros bolide du ministre qui s’apprêtait à sortir.
Les gros bras de White dont le seul argument est la force, vont littéralement se mettre à violenter des agents. Fort heureusement, le calme et la retenue des grévistes qui n’ont pas céder à cet outrage au droit de grève en République gabonaise, auront permis d’éviter l’escalade.
Il faut dire qu’hier 27 mars, lors d’une assemblée générale du syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef), les agents ont unanimement décidé de relancer la grève générale suspendue il y a tout juste quelques mois.
Cette décision, selon les agents, « fait suite au mépris, à la démagogie administrative, à la posture antipatriotique et à l’inconséquence du Ministre Lee WHITE à tenir ses engagements ».
En effet, aux Eaux et Forêts l’on reproche au « blanc » de n’avoir pas honoré ses engagements contenus dans le protocole d’accord signé avec les partenaires sociaux depuis plus de 3 ans.
Lee White avait été contraint de signer ledit protocole aux lendemains d’un mouvement humeur lors duquel ses sbires s’étaient illustrés, comme aujourd’hui, par la violence. il faut croire qu’il n’a pas du tout appris de ses erreurs.