Diminution de la population au Japon. Les gouvernement offre des maisons à l’abandon pour faire face au phénomène


Pour lutter contre la désertion des zones rurales, le gouvernement japonais a choisi de vendre à bas prix ou aux enchères des maisons abandonnées. Une façon d’inciter les populations, même étrangères, à s’installer dans l’arrière pays.

Approximativement 8 millions d’ Akiyas (maisons abandonnées) auraient été recensées au Japon. Les causes de cet état de fait sont toujours les mêmes : soit le décès du propriétaire, ces derniers n’ayant quelques fois pas d’héritiers ou n’en ayant pas désigné. Il arrive souvent même que l’héritier, quand il existe, se soit déjà établi ailleurs et se montre donc désintéressé. Plusieurs maisons s’en trouvent ainsi laissées à l’abandon.
Ajouté à cela, une population qui diminue au fil des ans, du fait du vieillissement et d’un très faible taux de natalité. D’après certaines sources concordantes, en 2010 par exemple, « la population s’élevait à 128 551 873 contre 123, 3 millions d’habitants fin 2022 ». Ou encore le fait que les japonais soient connus pour leur très grande superstition. Les maisons associées à la mort seraient pour eux « l’euphémisme de la malchance ».
Avec une architecture culturelle japonaise, ces maisons sont construites en bois recouvertes d’un toit en tuiles se fondent facilement dans le paysage. Elles sont d’une simplicité qui s’associe parfaitement à l’environnement auquel elle appartient. Elles possèdent plusieurs pièces séparées par des cloisons coulissantes en papier de riz avec un ou plusieurs jardins d’intérieur.
Lorsque ces maisons ne trouvent pas preneur, le gouvernement les vend aux enchères à des prix dérisoires pour ne pas qu’elles s’effondrent. Plusieurs étrangers se rendent en masse pour y acquérir un bien immobilier.