Barrières électriques : Lee White en contrôleur dans l’Ogooué Ivindo

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Lee White visite des barrières électriques au village Kazamabika. ©DR

Confrontées à un épineux problème de conflit homme-éléphant et face à l’agacement des populations rurales, les autorités gabonaises ont résolu d’ériger des barrières électriques dans les zones fortement impactées. Mais beaucoup trouvent dérisoire le nombre de clôtures installées.

Le ministre des Eaux et Forêts était au parc national de la Lopé, dans l’Ogooué-Ivindo enfin de s’assurer, par lui-même, du bon état des clôtures électriques érigées il y a près de 7 ans et dont la durée de vie est d’environ 10 ans. C’était dans le cadre des surveillances de routine qui sont prévues pour ce type dispositif.

Installées il y a 6 ans précisément, c’est une barrière électrique à la moitié de son temps de vie que Lee White est allé visiter. Pour rappel, en 2016, alors qu’il était encore Secrétaire exécutif de l’agence nationale des parcs nationaux (ANPN), l’actuel ministre de l’Environnement mettait à exécution le programme « Fils et Faune » en installant des barrières électriques le long des zones fortement impactées par les conflits homme-éléphant. Cette initiative du chef de l’État visait la sécurisation des moyens de subsistance des populations locales.

Six années après, ces populations vivant dans les zones pilotes,  à savoir : la Moupia dans le Haut-Ogooué, Andock/Etakanyabe et Kazamabika dans l’Ogooué-Ivindo s’en réjouissent.

« Il n’y a plus d’éléphants, on dort maintenant bien au village ; et on ne vit plus en brousse. Je remercie le président de la République, Son excellence Ali Bongo Ondimba grâce à qui cela est possible aujourd’hui », a témoigné Jacqueline Nyani, la Cheffe du village Kazamabika.

À en croire les témoignage des villageois des zones où ont été installées les clôtures électriques, le dispositif aurait permit de réduire considérablement les dévastations de plantations par les pachydermes.

Mais, de l’avis des ONG, le nombre de clôtures installées reste encore largement insignifiant à l’échelle national. « cinq clôtures (électriques) sur 13 parcs nationaux c’est tout simplement ridicule » a estimé Christophe Mabicka de la plateforme Gabon Nature verte.

Christopher Engone

Christopher Engone

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