Après le ministre de tutelle, le CPPPL rencontre les responsables de la HAC
Les responsables d’organes de presse en ligne regroupés au sein du Cercle des Patrons de Presses Privées en Ligne (CPPPL) ont été reçus hier par le président intérimaire de la Haute Autorité de la Communication (HAC) au siège de l’institution à Libreville. Il s’agissait pour eux de remettre officiellement une copie du mémorandum contenant les propositions visant la viabilité des métiers de la presse au Gabon.
Si le monde des médias est sujet à de nombreuses critiques, du fait notamment de l’anarchie qui y règne, le secteur de la presse privée en ligne brille, en plus du premier fléau, par le caractère informel de la plus part des acteurs. En effet, la HAC a récemment dénombré près 75 médias en ligne, pourtant il n’y a que 26 qui soient régulièrement déclarés dans ses fichiers. « La réalité c’est qu’une grande partie (49, ndlr) des médias en ligne sont totalement informels […] et se sont érigés en véritables mercenaires de la plume » a déploré Mabendi Nzatsimbou, président par intérim de l’organe de régulation.
C’est précisément dans le soucis de redorer le blason de la corporation et réduire au maximum le fléau des médias piratés, que les patrons de presse en ligne se sont rendus à la HAC hier lundi 18 octobre. Le «Mémo» remis en main propre au président de l’institution en présence d’un par terre de collaborateurs, contient les propositions du CPPPL pour viabiliser le secteur.
Entre autres propositions, le CPPPL suggère des pistes de solution pour pallier au problème médias informels. Il propose par exemple de désormais exiger un cv parmi les documents à fournir pour le montage du dossier. Il a également mené la réflexion sur d’éventuelles niches de financement qui pourraient alimenter le Fonds d’aide à la presse.
Un apport salué par le président de la HAC qui a d’ailleurs promis de se rapprocher de la Première ministre d’une part, et d’accompagner le collectif pour l’accomplissement de cet idéal.
